Quand on parle de sport, on parle aussi très souvent des sucres lents et des sucres rapides. Pendant très longtemps, ce concept a accompagné l’alimentation sportive, catégorisant les différents types d’aliments riches en glucides en sucre lent et sucre rapide. Aujourd’hui, on revient cependant sur ce concept qui est maintenant qualifié d’erroné, selon de nombreuses études. Je vous propose donc de voir un peu avec moi aujourd’hui ce qu’il en est vraiment.
Plus de sucre lent ou rapide
Pendant très longtemps, le concept de sucre lent et de sucre rapide a permis d’aider les gens, sportifs ou non à privilégier certains aliments dans leur consommation pour l’atteinte d’un but ou d’un autre. Aujourd’hui, beaucoup de choses ont changé, on ne parle plus de sucre lent ou rapide, on parle d’index glycémique élevé ou pas.
En quelques mots, l’index glycémique est la capacité du glucide contenu dans l’aliment en question à augmenter la glycémie. C’est ainsi cet index glycémique qui nous sert aujourd’hui à classer les aliments en fonction de ses aptitudes à faire monter le taux de sucre dans le sang lors de sa consommation. Il n’y a donc plus de glucide à absorption lente ou rapide.
Quels aliments privilégiés dans ce cas
Il n’y a cependant pas trop à s’en faire en réalité. En effet, même si les questions de concept, de vitesse d’absorption ou encore d’index glycémiques ont chamboulé les usages, la pratique reste plus ou moins simple en termes d’alimentation.
Ainsi, on considère que les aliments qui ont été catégorisés dans les sucres lents sont ceux qui procurent un faible pic de glycémie. Je tiens à préciser que ce sont ainsi les apports glucidiques à favoriser pour le corps afin d’assurer les réserves énergétiques du corps.
Les sucres rapides restent quant à eux les aliments à privilégier pour assurer une forte augmentation de la glycémie dans le sang, indispensable pour assurer les besoins urgents en énergie des sportifs quand ils sont en plein effort.
si je comprends bien, il n’y a donc concrètement pas de changements sur les habitudes alimentaires, c’est surtout sur la question du concept de sucre lent, de vitesse d’absorption ou encore du taux de glycémie qu’il faut s’intéresser.